Ton regard oblique En rien n'est lubrique Ta maman t'a trop fessé Ton goût du revers N'a rien de pervers Et ton bébé n'est pas fâché Ton Kamasutra A bien cent ans d'âge Mon Dieu que c'est démodé Le nec plus ultra En ce paysage C'est d'aimer les deux cotés Ta majesté Jamais ne te déplaces ! Sans ton petit oreiller A jamais je suis Ton unique classe Tout n'est que prix à payer Tu fais des Ah ! des Oh ! Derrière ton ouvrage Quand mon petit pantalon Debout et de dos Sans perdre courage Dénude tes obsessions Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O. ! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête"... Tout est beau si c'est "Vue de dos" ! OK ! Prose ou poésie Tout n'est que prétexte Pas la peine de t'excuser Muse ou égérie Mes petits fesses Ne cessent de t'inspirer Je fais de Ah ! des Oh ! Jamais ne me lasse Par amour pour un toqué Ne faut-il pas que Jeunesse se passe A quoi bon se bousculer ? Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un poète tu n'as que la lune en tête Des mes rondeurs tu es K.O. ! Tu t'entêtes à te foutre de tout Mais pourvu qu'elles soient douces D'un esthète tu n'as gardé qu'un "air bête" Tout est beau si c'est "Vue de dos"
jeudi 13 juin 2013
Mylene Farmer — Pourvu qu'elles soint douces
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